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Claire_Noël

Impulse festival, l'art d'être vivant

Edit 2021 : Eté 2019, je découvre le tantra. Ça tombe bien, c'est l'année où se crée la première édition d'IMPULSE FESTIVAL. Toujours dans la demi-mesure, j'ai fait 3 soirées pourquoi pas 4 jours immersifs ?! Alors que la billetterie de la 2e édition vient de s'ouvrir, je vous laisse (re)découvrir mon expérience de cet évènement pas comme les autres...


(Article publié le 25 août 2019)

Entre le programme qui annonce des sadhanas à 5h du mat', de la méditation 2 fois par jour, de la bouf végé, et un coin fumeur expatrié en dehors du site du festival… je ne suis pas convaincue d'être suffisamment "hippy" pour accrocher. Puis « l’art d’être vivant », rien que ça… Mais bon, je connais un peu la faune qui se cache derrière ce projet alors je me laisse tenter. Je vous raconte…


IMPULSE FESTIVAL, LE PROJET

L’idée a tout d’abord germé dans l’esprit de Vasanti. Vasanti, aka Véronique Vachet, j’en ai vaguement entendu parler depuis que j'ai commencé à m'intéresser au tantra (cf. J’ai testé pour vous ma première soirée tantra). Ça a un peu l’air de la prêtresse suprême dans le monde du tantra, la personne avec qui tu fais un stage de 4 jours et après « boum ! », ta vie est bouleversée, mais aussi la personne qui s’engage tout particulièrement pour ouvrir le tantra aux nouvelles générations, mettant en lumière l’enjeu de soutenir les jeunes à être vivants afin qu’ils trouvent un sens dans ce monde de brutes. J’apprends par la suite que Vasanti, en plus d’un bagage international en tantra, est aussi psychothérapeute corporelle certifiée Sexual Grounding Therapy, psychanalyste reichienne, et plein d’autres trucs.


En face, il y a Emmanuel. Je vous ai déjà parlé d’Emmanuel (cf. J’ai testé pour vous la méditation aux tambours). Au final, à part s’être parlé quelques heures dans le désert et se suivre vaguement sur Facebook, on ne se connait quasiment pas. Alors on décide de se croiser à mon retour en France, autour d’un café. Et ça accroche à merveille. Il me parle d’Impulse, de ce projet un peu dingue qui consisterait à transmettre toutes les valeurs qui nous tiennent à cœur - nous autres qui sommes à cheval entre la thérapie et le spirituel - dans un festival de 4 jours adressé aux 18 – 35 ans. Ça vibre fort. Je trouve ça génial… même si je ne suis pas convaincue d'être "shanti shanti" pour me fondre dans ce monde-là. Mais bon, il fume des clopes et boit du café, ça me rassure un peu.



Et sinon, plus sérieusement, Impulse en quelques mots c’est : - un festival de quatre jours pour explorer tous les niveaux de notre être : corps, cœur, esprit et âme.

- un évènement international dédiés aux 18-35 ans, novices ou expérimentés, célibataires ou en couple (non, ce n'est pas une orgie géante ! Va relire ça pour la peine !) - un espace qui permet d’explorer grâce à des ateliers, des partages, des performances et des rituels des espaces où se sentir pleinement vivant - un espace de rencontres avec des personnes inspirantes, des facilitateurs et artistes du monde entier proposant des expériences en profondeur (constellations, danse médecine, clown, sculpture et peinture intuitive, méditation, yoga, danse contact...) - un cadre-spatio temporel consacré aux possibles de « mieux-être » et de « mieux vivre ensemble », à l’intelligence collective et à célébrer la vie.


Bref, on est jeudi 7 août. Ma pote m’a prévenue, il lui faut une réponse avant 16h : est-ce que je viens ou pas. Je suis mono-axée sur des défis personnels très pragmatiques, une part de moi reste convaincue qu’il faut que j’en chie un maximum pour mériter ma sérénité automnale (coucou driver Fais Effort*) et que partir 4 jours à la campagne va me sortir de ma super discipline de vie durement acquise.

On est jeudi 7 août, il est 16h, je clique sur Envoyer : « Bon alors, on s’organise comment pour les tentes ? ».


IMPULSE, CADRE & LOGISTIQUE

Le festival est accueilli au Château Anand, à 1h de Poitiers*. C’est un lieu tenu par des yogis kundalini. Notre joyeuse communauté d’explorateurs.rices côtoie donc des personnes enturbannées pendant toute la durée du festival, avec un mélange de crainte et de fascination en ce qui me concerne (les gars ont une aura qui blague pas du tout !). Bref, ça met dans l’ambiance. A part ça, le cadre est idyllique. Herbe verte, des petits bosquets de jardins un peu partout, une rivière sous les arbres, le parc étant lui-même pris entre les champs et la forêt. Ça respire le calme, l’harmonie. La première nuit en tente fut tout simplement une thérapie en elle-même tellement le lieu est chargé d’une douce énergie apaisante. Les gens se répartissent entre les dortoirs et la partie camping qui est dotée de tout le confort. Bref, on est bien.

* edit : en 2021, il se tiendra au Domaine de Chardenoux, en Saône-et-Loire.


Qui dit énergie précieuse, dit quelques règles de vie à respecter. Dans l’enceinte du lieu : pas de drogues, pas d’alcool, pas de viande et pas de tabac. Une petite ballade séparera les fumeurs de leur zone dédiée, en face à face avec un joli troupeau de vaches rousses curieuses et observatrices qui s’avèrera un spot de choix pour observer les constellations et autres étoiles filantes. Ça s’avèrera aussi être une sorte de cocon où se feront pas mal de débriefs post-ateliers, de process d’intégration suite à des grosses émotions, un endroit où nous nous raccrochons à notre doudou nicotiné en plein cœur de ce tourbillon d’émotions, de pensées, et de sensations intenses.


Côté nourriture, la chef Héloïse Ferber pilote les cuisines. Quantité, qualité, originalité des saveurs mais aussi tour de force de penser à tout le monde avec, à chaque repas, des propositions vegan et/ou gluten free.


Quant à la drogue et à l’alcool, pour une génération qu’on dit volontiers perdue dans les paradis artificiels, je crois que ces 4 jours auront bien montré qu’on fait très bien sans quand on se sent bien, entouré.e, vu.e, compris.e, respecté.e pour qui on est, et baigné.e dans le love et les câlins.


Il y a une team de bénévoles conséquentes. Entre les bénévoles en cuisine, pour le montage, les facilitateurs.rices, les soutiens émotionnels (il y a même une psychothérapeute dédiée sur site pour t’accompagner à accueillir et processer tes émotions), un médecin… plus tous les copains/copines de l’orga qui sont du même genre bisounours /coachs /thérapeutes et qui viennent spontanément te demander comment tu vas, comment tu te sens, etc… on se sent bien entouré.es et en sécurisé.e.s. Ce qui laisse présager en creux l’intensité potentielle de ce qui nous attend… #gloups


MON EXPÉRIENCE DU FESTIVAL

Pour moi l’expérience Impulse commence en cuisine. Je me suis décidée en dernière minute, le co-voiturage a été un peu chaotique, je suis encore dans mon énergie de guerrière #GetThingsDone, donc quand j’arrive, je monte ma tente, je prends une douche et file en cuisine où je suis bénévole. De fait, je loupe la cérémonie d’ouverture et me sens par la suite un peu (beaucoup) en décalage quand j’arrive dans la grande tente où tout le monde se ballade sourire aux lèvres et fleurs à la main. Oh my…. Où suis-je !?!


Si j'arrive avec un peu d'appréhension sur ma capacité d'intégration à cette grande masse spirituelle pleine de love, je me surprends à me faire embarquer en douceur et très efficacement dans cette danse divinement bien écrite. Me rappeler dans quelle énergie je suis arrivée me permet de mesurer, a posteriori, un peu plus la magie de la construction de ce festival et comment je me suis faite balader énergétiquement, émotionnellement, par une structuration hyper intelligente de l’expérience.

Chaque journée a un thème : consentement, homme/femme, intégration…

Et bien qu’il y ait suffisamment de choix d’ateliers chaque jour pour te filer mal au crâne de ne pas savoir quoi choisir, j’ai l’impression que l’on a tous.toutes (ou presque) navigué sur des vagues communes tout en ayant chacun.e une expérience unique (jolie métaphore de l'existence, n'est-ce pas ? ): sensation de décalage, moments d’épiphanies et de connexion hyper intenses puis redescentes d’autant plus violentes avec sensation de rejet, ou d’abandon, ou d’inadéquation, puis de nouveau communion, grosses émotions comme un ballon qui éclate, puis légèreté, alignement, sérénité et harmonie, le jugement qui nous titille puis la sensation d’appartenance et de simplicité qui emporte tout… et tout ça, en étant à l’écoute de soi et des autres, dans l’accueil et la bienveillance quelle que soit l’énergie en présence, dans la célébration des ombres comme des lumières. Putain, l’art d’être vivant… ils l’ont fait !

Moments choisis par Isabelle Chapuis


L'ART D’ÊTRE VIVANT : CE QUE J'EN RETIENS L'art d'être vivant, si je devais en écrire quelques lignes...? Je dirais déjà la connexion à soi. Apprendre à s'écouter, à accepter ce qui est présent en nous sans le juger et apprendre à naviguer avec cet ensemble mouvant et contrasté avec douceur et bienveillance. Ensuite, l’ouverture et l’écoute du monde extérieur. Apprendre à être attentif.ve aux énergies en présence, apprendre à approcher l’autre avec douceur, respect et délicatesse. Écouter, écouter pour de vrai, pratiquer le consentement pour des relations vraiment écologiques pour soi et les autres. Et enfin, vibrer. Laisser son être traverser tout un spectre d’émotions, de sensations, avec disponibilité et accueil. Danser, chanter, écouter la musique, faire un câlin, observer, méditer, savourer, se connecter à la nature, respirer, observer un coucher de soleil, se baigner dans une rivière… des choses simples. Accueillir ses émotions et ses pensées avec recul. Se regarder en face, avec ses ombres et ses lumières et célébrer ce qui est avec gratitude et amour. Wow, quel exercice d’écrire sur ma définition « de l’art d’être vivant ». Je ne sais pas trop si c’est transmissible… (il parait qu’on ne nomme pas le divin). Et en vrai, je pense que l'art d'être vivant, c'est avant tout une invitation à explorer par vous-mêmes et trouver votre propre dosage, votre propre définition, mouvante et en constante évolution. Votre définition, propre et unique... avec ce qu'elle aura d'universelle. Quelle superbe et passionnante aventure ! En résumé, lorsque tu es vivant, tu sais ce qui est juste pour toi et ne laisse pas les autres décider pour toi… #empowerment.


QUELQUES PÉPITES POUR FINIR...

Vous l’aurez peut-être compris, ça ne va pas servir à grand-chose que je me lance dans un descriptif point par point, heure par heure, de mon vécu lors de ce festival. Comme les soirées tantra, c’est une expérience qui se vit, pas qui se raconte. Je vous livrerai donc ici que quelques pépites, celles qui m’ont vraiment secouée, marquée, juste pour vous donner une idée de l’ampleur et de la valeur de ce avec quoi vous pouvez potentiellement repartir après ce festival.


- Le consentement

Pour celles et ceux qui me connaissent, vous savez peut-être que je me considère un peu comme une gentille punk du développement personnel. Le côté archi lisse - Vierge Marie – mange des graines – je ne suis qu’amour… bof, très peu pour moi. Alors, le consentement… je dois admettre qu’au début j’ai eu du mal. Avec les Chahuteuses, mes premiers pas dans le tantra, il a pourtant bien fallu que je m’y mette, convaincue au niveau de la théorie militante des indispensables bénéfices d’une telle pratique. Petit exercice de style d’une newbie du consentement : je vais tenter de t’expliquer ce que j’en retiens et les effets que ça a concrètement sur ma vie. Le consentement, c’est demander à l’autre « si iel est ok ». C’est-à-dire, je ne te saute pas au cou pour te faire un câlin sans te demander si tu es ok (qui sait, t’as peut-être un torticolis de folie, ou juste pas envie), je ne te déverse pas ni mon enthousiasme exacerbé ni mes états d’âme sanglotants sans te demander au préalable si t’es disposé.e à m’écouter (genre si tu viens de perdre ta grand-mère et que je te parle de mon cachemire qui a cramé dans ma machine, c’est mieux si je te pose la question avant histoire de pas me sentir con…), et bien évidemment, avant tout rapport physique intime, s’assurer que l’autre a envie, vraiment. Une absence de « oui » ou un « peut-être » équivalent à un « non ». Prendre le temps d’écouter, d’attendre un vrai « oui », sans équivoque, de l’autre. Avoir la discipline de se tenir à la bienveillance, l’empathie et le respect et ne pas forcer ou tenter de convaincre l’autre… mais aussi, de ne pas se laisser convaincre soi et vraiment écouter son besoin/envie profonde.

En bonne extravertie, j’étais complètement du genre à sauter au cou des gens et à me déverser sur eux, prônant la spontanéité, la beauté des élans qui suivent leur cours plutôt que demander l’autorisation, encore bien imprégnée de l’idée que si les amants des films à l’eau de rose se demandaient l’autorisation ça serait vachement moins glam. Et pourtant… Pratiquant depuis plusieurs mois, ces 4 jours d’immersion à Impulse où le consentement était omniprésent ont été un véritable cadeau et la validation de la puissance de cette pratique. Pas seulement des hommes vers les femmes, mais aussi des femmes vers les hommes, car si vous avez bien saisi mon propos plus haut, le consentement parle de respect l’intégrité de l’espace vital et émotionnel de l’humain en face de vous, pas uniquement de contre-balancer une société patriarcale toxique imprégnée de culture du viol. Et ça change tout ! D’un coup, en tant que femme, j’ai eu l’impression de me responsabiliser sur mes limites, mes besoins, mes envies, parce que d’un coup j’ai l’espace et le temps pour me demander si j’ai vraiment envie, si je suis vraiment dispo, et ma réponse est réellement écoutée et respectée. Mais aussi, ça met en lumière des logiques de sexisme intégré où demander à un mec s’il est ok pour un contact physique ne me serait pas ou peu venu à l’esprit (oui, c’est moche… #vulnérabilité #humaninprogress) partant du principe qu’un mec est par défaut toujours ok / en demande / en manque. Ou encore, rendre plus écologiques mes rapports avec des gens qui seraient plus introvertis en prenant le temps de checker si la personne est disponible ou pas, alignée sur une énergie similaire ou pas. Bref, assainir les relations en redonnant à chacun le temps et l’espace de faire ce qui est bon pour lui.elle. pour que l’interaction soit écologique des deux côtés.

Wow ! Wow ! Wow !

Et ça, à ramener dans la vie de tous les jours, c’est fifou ! D’un seul coup, au lieu de déverser tes états d’âme du type « il faut qu’on parle » de but en blanc à ton partenaire, tu prends le temps de checker si c’est le bon moment, quel serait le bon moment, et d’ainsi faciliter x 10 la communication. C’est prendre le temps de demander à ses proches « comment tu veux que je sois là pour toi » et sortir du présupposé que parce que ce sont nos proches on sait comment faire, ou pire, qu’on sait mieux qu’eux ce dont iels ont besoin. Et puis, tout simplement, pratiquer le consentement m’a donné rapidement l’impression de booster par la même occasion le muscle de l’empathie et de l’écoute véritables donnant au monde une teinte sensiblement différente. GROS CADEAU !


Bonus : la vidéo sur le consentement qui a été projetée pendant le festival (ultra didactique, 4min... mais en anglais)

Moments choisis par Isabelle Chapuis et Annabelle Sougné


- Chacun.e sur son chemin et tous.tes ensemble

Un peu dans la même veine mais en différent, cette sensation très étrange que chaque participant.e a vécu une expérience unique (son parcours dans le festival, ses rencontres, mais aussi en fonction des problématiques avec lesquelles iel est arrivé.e et des mouvements émotionnels traversés), et en même temps, que nous avons tous.tes navigué sur des ondes similaires.

C’était fascinant de voir comment plusieurs témoignages se recoupaient de la sensation d’être décalé.e, à part, pas vraiment « dedans » au début, puis comment les témoignages d’intenses connexions et épiphanies se sont multipliés sur les 2e et 3e jours, avec aussi de grosses émotions et de lourds process, pour enfin finir sur un espèce de nuage de love et de célébration. Je ne sais pas trop comment les organisateurs ont réussit à créer ça mais c’est un sacré tour de force ! Ça m’a vraiment laissé l’impression que tous les process étaient bienvenus, profonds ou pas, violents ou doux, dans la tristesse, la colère, les larmes ou bien dans la lumière, l’amour, et l’extase. Une sorte de reconnaissance et d’amour dans l’accueil des larmes de « Wow, tu fais le taf. Merci pour toi et pour nous tous. Moi aussi je passe par là. Je ne sais rien de ce qu’il t’arrive mais je suis là en soutien parce que j’honore ton cheminement ». Non mais les gars, deux secondes, vous vous imaginez si on fonctionnait comme ça tous les jours ? Genre ton patron ou ton collègue, qui vient se poser en support de tes larmes et soutient et honore ton process parce que, après tout, c’est quoi être humain à part traverser et faire corps avec la vie et ce qu’elle nous amène de doux et de challengeant ?


- Autres

Je pourrais vous parler de comment je suis ressortie avec la forte impression d’avoir fait le deuil d’une partie de moi, d’avoir clôturé un gros chapitre de ma vie grâce à des ateliers où j’ai pu explorer dans un cadre sécurisant et bienveillant parmi mes sujets les plus sensibles. Tenter de trouver les mots pour vous transmettre la sensation de renouveau, de nouveau départ, pleine d’énergie, d’espoir et avec la joie de me sentir part d’une nouvelle grande famille d’humains géniaux. Je pourrais vous parler de la journée hommes/femmes, des deux cercles non-mixtes simultanées suivis d’une grande cérémonie de retrouvailles hommes femmes forte en symboles et en sacré. Je pourrais vous parler de la qualité des facilitateurs.rices venu.e.s du monde entier, de l’infinie puissance du spectacle de feu qui est venu illuminer le festival grâce à la magie de Lara Castiglioni, des cérémonies et rituels diverses qui ont jalonné l’évènement… Mais entre nous, ça ferait long… et en vrai, autant que vous alliez liker la page facebook d’Impulse pour suivre de près leurs activités et être les premiers.ères sur la brèche lorsqu’iels. lanceront leur 2e édition 😊

Moments choisis par Isabelle Chapuis et Annabelle Sougné


CONCLUSION

Un gigantesque MERCI à toute l’équipe, à toutes les âmes présentes qui ont fait de ce festival une de mes plus belles et riches expériences 2019. Un pari amplement réussit de connecter l’humain à son impulsion, à son élan de vie pour dédier 4 jours à redéfinir pour chacun.e d’entre nous ce que veut dire être vivant.e. J'en suis ressortie émue de constater que oui, les mentalités changent.

"Si quelque chose change en vous, c'est que cela arrive aussi dans votre famille. Si ça arrive dans votre famille, ça arrive dans votre communauté. Si ça arrive dans votre communauté, ça arrive dans votre pays. Et ayant passé près de 20 ans de ma vie à voyager autour du monde, je peux vous dire que ça arrive dans le monde". - Amir, un des facilitateurs. Une fois de plus, il semblerait que la Vie ait tendance à m’emmener là où c’est bon pour moi, même si je suis souvent la dernière convaincue 😉

Et vous, elle vous mène où votre petite voix ?


- Du Doux sur Vous -

Claire Noël


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Prochaine édition : du 18 au 22 aout 2021


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